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La Cisma doit produire des actions concrètes - Femi Soyinka


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ABUJA, 4 décembre 2005 (PLUSNEWS) - La 14e Conférence internationale sur le sida   et les infections sexuellement transmissibles en Afrique, Cisma, qui s’est ouverte dimanche au Nigeria, doit apporter des réponses concrètes sur la manière de freiner la propagation du virus, a prévenu son président, le professeur Femi Soyinka.

“Nous allons proposer un plan que nous pourrons suivre, qui sera réalisable, pour faire face au VIH   sur le continent, en terme de prévention des nouvelles infections et de soins pour les personnes déjà affectées et infectées”, a dit le professeur Soyinka à PlusNews dimanche, ajoutant que cela supposera notamment des propositions pour rendre les traitements disponibles et accessibles aux personnes vivant avec le sida  .

Au cours des précédentes éditions de la Cisma, qui se tient tous les deux ans sur le continent africain, aucune mesure concrète n’avait été adoptée pour surveiller et évaluer les progrès réalisés dans le combat contre l’épidémie, a dit le professeur Soyinka, ajoutant que cette erreur sera corrigée cette année.

“Nous avons réalisé cette erreur et nous allons la corriger lors de cette conférence pour faire en sorte que chaque pays soit responsable de ce que nous allons entreprendre pour assurer une coordination correcte”, a ajouté cet activiste nigérian des droits de l’homme.

“Les gouvernements doivent mettre des choses en place pour faire baisser le taux d’infection, rendre les médicaments accessibles et abordables et soigner les enfants et les orphelins”, a dit le professeur Soyinka. “Nous ne voulons pas que les leaders se contentent de dire qu’ils s’engagent, nous voulons des actions.”

La plupart des hauts responsables attendus à cette conférence, dont le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a renoncé à se rendre dans la capitale nigériane du 4 au 9 décembre mais, selon le professeur Soyinka, cela ne devrait pas affecter la qualité des délibérations, car bien que “les leaders sont importants, ceux dont nous avons vraiment besoin sont les gens - et ils sont là”


Publié sur OSI Bouaké le lundi 5 décembre 2005

 

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