Annie Lennox soutient l’ONG TAC

La chanteuse Annie Lennox a invité les journalistes français chez Amesty International (qu’elle soutient depuis plus de 10 ans) à Paris, lundi 10 septembre, pour une écoute en avant première de son 4eme album solo "Songs of massive destruction" dont la sortie est prévue le 1er octobre.

En préambule de cette présentation, Annie Lennox a voulu marquer les esprits, en diffusant aux journalistes présents des rushes d’un petit documentaire tourné en juillet dernier en Afrique du Sud aux côtés d’enfants malades du SIDA  .

Le nouvel album contient entre autre une chanson « Sing », fruit de l’engagement d’Annie Lennox auprès de Nelson Mandela et de l’Ong « TAC » (Treatment Action Campaign = organisation se battant pour le respect des droits à la dignité, à l’éducation et aux soins pour ceux affectés par le virus du SIDA  ). A l’initiative d’Annie Lennox, « Sing » rassemble un groupe de 23 artistes féminines dont Madonna, Joss Stone, Fergie, Faith Hill, Pink, Beth Gibbons, Gladys Knight, kd lang, Angélique Kidjo, Bonnie Raitt, Melissa Etheridge, Sarah McLachlan, Beverley Knight, Sugababes, Martha Wainwright, Isobel Campbell, KT Tunstall, Shingai Shonwa, Beth Orton..dans le but de réveiller les consciences et soulever des fonds pour l’association TAC. Aux côtés de ce groupe, on retrouve aussi « The Generics », la chorale fondée par certains membres de l’Ong Annie Lennox souhaite rendre ce titre disponible sur Internet et que tous les bénéfices des téléchargements soient utilisés pour soutenir des actions de l’ONG TAC.

Puis, en guise de conférence de presse, la chanteuse a lu un texte qu’elle avait écrit. En voici un extrait traduit :

"Nous vivons des temps étranges et incertains. Le réchauffement climatique, la destruction de l’environnement, la pauvreté chronique et endémique, avec tous ses horreurs, les violations des droits humains, l’injustice sociale, les génocides et la guerre... nous affectent tous, que nous en ayons conscience ou pas. Les habitants des riches pays occidentaux jouissent pour la plupart d’une stabilité politique et économique, de la liberté de parole et de la démocratie, mais pour des millions de personnes dans le monde entier, cette façon de vivre est inimaginable. J’ai toujours eu connaissance de cet état de fait, mais j’en ai pris réellement conscience il y a quelques années à Cape Town en Afrique du Sud lorsque j’ai participé au lancement de la campagne 46664 de Nelson Mandela. Ce n’est qu’alors que j’ai mesuré toute l’ampleur du génocide généré par le VIH  /SIDA  . Et depuis, je n’ai de cesse d’attirer l’attention sur cette question.(...)"