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Risque de rupture des anti-rétroviraux au Nord-Kivu : le cri d’alarme du PNMLS


Mots-Clés / RDC / ARV

Radio Okapi - 9/12/21010 - On tend vers une rupture, dans un avenir proche, des stocks des anti-rétroviraux (ARV  ) sur l’ensemble de la province du Nord-Kivu, a déclaré, jeudi 9 décembre, la chargée de la prévention contre le VIH  /Sida   à la coordination provinciale du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida   (PNMLS), le docteur Alice Mudekereza. A cause de cette insuffisance de ces médicaments dans les structures de prise en charge des personnes infectées, la plupart des malades ne les reçoivent plus.

Le docteur Alice Mudekereza a déclaré :

« Les ARV   disponibles sont prévus pour un certains nombre de personnes à mettre sous ARV  . Lorsque ce nombre est atteint, c’est imprudent d’ajouter de nouvelles personnes. Lors qu’on ajoute le nombre des malades, la rupture arrivera plus rapidement. »

La solution, selon lui, c’est de faire un plaidoyer intense pour arriver à mobiliser plus des fonds et du gouvernement et des bailleurs pour rendre disponible, plus d’ARV   et prendre en charge plus de personnes.

Il a, par ailleurs, demandé à tous les acteurs, tous les bailleurs et à tous les partenaires de ne pas baisser les bras, « puisqu’autrement, nous risquons d’avoir une explosion de chiffre qui étonnera le monde entier. »

Déjà, certaines organisations basées au Nord-Kivu n’arrivent plus à prendre en charge des personnes vivant avec le VIH  /Sida  .

C’est le cas de l’ONG Amo-Congo, qui a vu les financements de la Banque mondiale interrompus.

Une centaine des malades sont ainsi restés pendant plusieurs semaines sans accéder au traitement anti-rétroviral.


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Publié sur OSI Bouaké le vendredi 10 décembre 2010

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