Accueil >>  Et en Afrique, on dit quoi ? >>  Côte d’Ivoire >>  VIH

Côte d’Ivoire : 98% des filles ont leur premier rapport sexuel sans préservatifs


Connection Ivoirienne - 9 avril 2012 - Seriba Koné

Au cours du lancement officiel de ses activités, samedi 7 avril 2012 à Yopougon, le président de l’Ong Association ivoirienne pour la santé de la mère et de l’enfant (Aisme), Dr. Tahou Thierry a fait des révélations sur le taux de prévalence du Vih  /Sida   1 et 2 en Côte d’Ivoire.

Dans son exposé, le conférencier dont l’Ong vise à protéger et améliorer l’état de santé de la mère et de l’enfant en favorisant leurs accès aux soins essentiels, notamment la planification familiale, le sida  , la lutte contre les maladies diarrhéiques etc. a indiqué que la Côte d’Ivoire reste le premier pays en Afrique subsaharienne dont le taux de prévalence avoisine aujourd’hui les 4%. Il en veut pour preuve la prévalence dans le milieu des femmes enceintes qui est de 8,3%. La moyenne étant de 3 femmes infectées par le Vih   pour 2 hommes. Le chiffre des estimatifs des orphelins du Sida   est de 310 000. A ce jour, selon certaines statistiques, le président Tahou Thierry a soutenu que 98% des jeunes filles sexuellement actives ont déclaré ne pas avoir utilisé de préservatifs pendant leur premier rapport sexuel, avec des hommes déjà sexuellement actifs. Pis, près de 70% des personnes supposées être infectées ne connaissent pas leur statut sérologique. Conséquence, une baisse de 20% de l’espérance de vie est prévue pour 2015, avec un taux d’accroissement de la mortalité adulte de 53% dû au Vih  /sida  .

En dépit de ces cas alarmants, le principal objet objectif de cette Ong est d’avoir une prévalence de 1/200 d’ici 20 ans. Raison pour laquelle, au nombre des projets, Aisme envisage à court terme le recensement national des mères et des enfants victimes de la crise postélectorale de novembre 2011. Outre cette préoccupation, le président Tahou Thierry et son bureau envisage d’autres projets dont la réhabilitation établissements scolaires détruits dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, notamment dans le moyen Cavally et le Guemon ; organisation de séminaire sur la prise en charge des filles et mères victimes de violences sexuelles, « cas d’agression sexuelle et viol » etc. Et pour cause, selon le conférencier « l’Ong Aisme avec l’aide de l’État de Côte d’Ivoire de ses partenaires et des bailleurs de fonds vise le risque zéro des violences sexuelles en Côte d’Ivoire ».


VOIR EN LIGNE : Connection ivoirienne
Publié sur OSI Bouaké le jeudi 19 avril 2012

 

DANS LA MEME RUBRIQUE