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Côte d’Ivoire : Conférence internationale pour le renforcement de la qualité des soins liés au VIH. La Fondation Elizabeth Glaser affine ses pratiques



allAfrika - 26 Janvier 2010 - Coulibaly Zié Oumar, envoyé spécial

La Fondation Elizabeth Glaser pour la lutte contre le sida   pédiatrique (EGPAF) est en train de réviser ses pratiques dans le sens d’une meilleure offre de soins liés aux personnes vivants avec les VIH  /SIDA  .

C’est le sens de la conférence internationale sur la qualité des soins liée au VIH  /SIDA   qui a démarré hier à Bassam en présence de 70 membres du personnel et partenaires de EGPAF venant de 17 pays du monde.

Selon Dr, Joseph Essombo, directeur pays de EGPAF, la Côte d’Ivoire réalise « des progrès considérables pour atteindre davantage de mères, d’enfants et de familles et leur fournir des services essentiels de prévention et de traitement du VIH   ». La conférence passera en revue jusqu’au vendredi prochain, les stratégies pour mettre en oeuvre des systèmes efficaces de gestion de la qualité. Pour les participants, cette façon de faire permettra de suivre les progrès du programme, d’évaluer tous les secteurs ayant un besoin d’amélioration et de veiller à la mise en place des meilleures pratiques.

Pour M. Stephen Lee, directeur de programme senior chargé des services de prise en charge et de prévention, le but principal « est de rassembler toutes les compétences techniques des pays où nous sommes en Afrique afin de fournir des activités d’amélioration de la qualité à travers nos programmes. Notre but est de partager nos expériences respectives, pour améliorer nos programmes et offrir des prestations de qualité aux populations. Aussi, voulons-nous développer des opportunités pour améliorer les problèmes liés à la qualité ». Pourquoi EGPAF pose maintenant le problème de la qualité ? « La qualité a été toujours une préoccupation pour EGPAF. C’est la première fois que nous rassemblons tous nos programmes en un même lieu pour faire un bilan du travail accompli dans ce domaine, c’est donc pour nous une opportunité pour apprendre de nos challenges, de nos forces, de nos faiblesses afin de pouvoir implémenter des programmes beaucoup plus efficients », a répondu le directeur de programme senior chargé des services de prise en charge et de prévention de EGPAF Washington DC, devant la presse.

Ainsi, au cours de cette conférence internationale, les méthodes les plus efficaces pour mettre en oeuvre la qualité seront passées à la loupe en vue d’améliorer entres autres, les services de la prévention de la transmission du VIH   de la mère à l’enfant et de protéger la santé des mères séropositives et des femmes enceintes. De même, ces méthodes permettront d’améliorer l’identification précoce, les soins et le traitement des nourrissons séropositifs. Déjà, hier, Mme Lisa Hirschhorn, médecin à JSI Research and training Institute a développé un module en début de conférence sur ce que doit être la qualité.

De son côté Dr. Kouadio Marc N’Goran, conseiller technique chargé de la qualité à EGPAF Côte d’Ivoire, a rassuré que « EGPAF travaille en accord avec les normes édictées par la Côte d’Ivoire ». Ce qui fait que EGPAF soutient à fin septembre 2009, 260 sites de PTME   et 124 sites de prise en charge par les ARV   (Antiretroviraux) répartis dans 43 districts sanitaires. En effet, la Côte d’Ivoire a édicté des normes à travers le programme national de prise en charge des personnes vivants avec le vih   (PNPEC). « Sans le respect de ces normes, nous n’autorisons aucunes structures à s’installer sur le terrain. Car pour nous, la qualité ne peut se départir des soins qui sont donnés aux malades », soutien M. Kanhon Serge, conseiller technique soins et traitements au PNPEC.


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Publié sur OSI Bouaké le jeudi 4 février 2010

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