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Bons Amis, un projet multimédia sur l’avenir de la Côte d’Ivoire



Photographie.com - Roxana Traista - 4 Avril 2013 - Membre de l’Agence VU’, Michaël Zumstein a photographié en 2010 et 2012 la crise post-électorale en Côte d’Ivoire pour la presse française et internationale. Aujourd’hui, il souhaite poursuivre ce travail afin de mieux comprendre les raisons de cette crise et aborder la question de la réconciliation d’un pays divisé.

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© Michaël Zumstein / Agence VU’

"Au lendemain de la chute de Laurent Gbagbo en avril 2011, Alassane Ouattara, le président nouvellement élu, confiait aux journalistes : ’Reconstruire la Côte d’Ivoire ne sera pas difficile (…). Mais parvenir à réconcilier les Ivoiriens avec eux-mêmes le sera beaucoup plus’”, se rappelle Michaël Zumstein, qui a couvert la crise post-électorale ivoirienne d’octobre 2010 à avril 2011.

"Six mois de meetings, d’espoirs électoraux puis d’affrontements et de violences pour aboutir à une démocratie fragilisée dans un pays profondément divisé ; à un sentiment d’inachevé aussi. Ne photographier que la période de crise m’est apparu insatisfaisant d’un point de vue journalistique, et j’ai éprouvé le besoin de poursuivre et compléter mon travail."

Son nouveau projet Bons Amis, un projet multimédia sur l’avenir de la Côte d’Ivoire réunira des enquêtes, interviews, et portraits réalisés sur les lieux symboliques du conflit post-électoral. "J’interrogerai les Ivoiriens pour savoir comment chacun s’arrange avec sa mémoire, sa souffrance et son sentiment d’injustice. Je m’intéresserai aussi à la lente mise en place de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (C.D.V.R.)."

Pour le dernier volet du projet, Michaël Zumstein travaillera en collaboration avec le journaliste Olivier Monnier, spécialiste de la Côte d’Ivoire et basé à Abidjan depuis plusieurs années. "Sa connaissance du terrain me permettra d’approfondir la délicate question de la répartition des terres et de leur exploitation, à l’origine du malaise ivoirien. Je m’intéresserai également à cette jeunesse bouillonnante qui préfère se tenir hors de portée de la politique, au risque de complètement effacer de leur mémoire les heures sombres du passé."

Pour soutenir ce projet, rendez-vous sur : http://www.emphas.is/web/guest/discoverprojects?projectID=818


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Publié sur OSI Bouaké le jeudi 18 avril 2013



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vendredi 23 novembre