Disparition de Guy-André Kieffer : la Cour pénale internationale saisie

Publié le 3 décembre 2009 sur OSIBouaké.org

Mmom, par FA, le 3 décembre 2009

Le juge d’instruction parisien Patrick Ramaël a saisi la Cour pénale internationale (CPI  ) dans le cadre de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, a indiqué hier par téléphone Bernard Kieffer au blogue Mmom. Partie civile, Bernard Kieffer, le frère lyonnais de Guy-André, a également donné une interview à la BBC sur ce point.

GAK-bandeau Le but de la commission rogatoire du juge parisien est de collecter des informations sur des présumés membres des « escadrons de la mort » (des brigades qui n’ont jamais existé officiellement en Côte d’Ivoire). Trois noms reviennent avec insistance dans le dossier français, ainsi que dans un autre dossier franco-ivoirien, celui de l’enlèvement de l’avocat parisien Xavier Ghelber. Travaillant pour le compte de l’Union européenne, Me Ghelber avait été enlevé en novembre 2004 dans des circonstances faisant penser à la disparition de Guy-André Kieffer.

Il s’agit pour le frère lyonnais de notre voisin disparu, partie civile dans le dossier, d’une nouvelle étape qui permet de passer à un niveau international. Bernard Kieffer était joint hier à Lyon dans le cadre de l’intervention sur France 24 du président Gbagbo, dont la presse ivoirienne publie ce jour des résumés ou l’intégralité (lire ici). Laurent Gbagbo a hier indiqué qu’il étudierait les demandes de nationalité ivoirienne (donnant ainsi le droit de vote), et on apprend dans Le Temps que sa mère n’a pas de carte électorale.

Guy-André Kieffer vivait dans le 20e arrondissement depuis 1980. En 1986, année de naissance de sa fille, il quittait avec son épouse le quartier Maraîchers pour le quartier Gambetta. Il a disparu à Abidjan le 16 avril 2004 alors qu’il avait rendez-vous avec Michel Legré, un beau-frère de Simone Gbagbo, l’épouse du président.

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