La Chine appelle à une plus grande assistance internationale pour lutter contre le VIH/SIDA dans les pays en voie de développement

Publié le 17 juin 2009 sur OSIBouaké.org

2009-06-17 cri

La Chine souhaite que les institutions de l’ONU   prennent davantage de mesures pour soutenir la lutte contre le VIH  /SIDA   dans les pays en voie de développement, a indiqué mardi un haut diplomate chinois. Dans son discours prononcé devant la réunion plénière de l’Assemblée générale de l’ONU   sur la déclaration onusienne en matière de VIH  /SIDA  , Liu Zhenmin, représentant permanent adjoint de la Chine, a indiqué que son pays salue les efforts de l’ONU   pour promouvoir l’action commune mondiale visant à combattre la maladie.

Accordant une haute priorité à la lutte contre le VIH  /SIDA  , le gouvernement chinois a inscrit ce point à l’ordre du jour de son action, le considérant comme "une question stratégique liée au développement économique, à la stabilité sociale, à la sécurité nationale et au destin du pays", a fait savoir M. Liu à l’assemblée.

La Chine a créé un premier mécanisme pour lutter contre le VIH  /SIDA   adapté à la situation du pays et qui a déjà permis des progrès remarquables, a-t-il signalé.

Une série de mesures de prévention et de contrôle ont été rédigées et mises en oeuvre par le gouvernement chinois, y compris les tests de dépistage gratuits et volontaires, les traitements antivraux gratuits pour les patients en difficulté économique, les conseils médicaux gratuits pour les femmes enceintes et leurs enfants, l’éducation gratuite pour les orphelins du SIDA   ainsi que des aides gouvernementales pour les malades du SIDA   qui vivent dans la pauvreté, a précisé M. Liu.

Tous ces moyens ont pour objectif de faciliter l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien, a ajouté M. Liu.

Néanmoins, comme d’autres pays en voie de développent, la Chine connaît actuellement un développement économique, social et culturel déséquilibré entre les régions et possède des ressources extrêmement limitées par personne pour combattre le VIH  /SIDA  , a indiqué M. Liu, ajoutant que la contribution dans ce domaine est encore bien loin de satisfaire les besoins.

"Par conséquent, nous souhaitons que les institutions de l’ONU   prennent davantage de mesures pour soutenir la lutte contre le VIH  /SIDA   dans les pays en voie de développement", a souligné M. Liu.

Il a suggéré que les institutions onusiennes accroissent leurs aides financières et techniques à ces pays, dont la Chine, afin de s’attaquer aux difficultés concrètes telles que la cherté des traitements antiviraux et la pénurie de médicamants.

Il a également appelé au renforcement de la coordination entre les organisations internationales.

"En vue de garantir une redistribution des ressources efficaces et une exécution des projets ordonnée, nous espérons que les institutions onusiennes profitent de leurs avantages respectifs pour jouer un rôle de coordination parmi les organisations internationales et facilitent l’intégration des projets des différentes organisations dans tel ou tel pays bénéficiaire", a poursuivi M. Liu.

La Chine continuera à remplir activement ses obligations internationales en assistant d’autres pays en voie de développement et en participant à la coopération transnationale et transrégionale pour lutter contre le VIH  /SIDA  , a-t-il promis.

La révision de la déclaration de l’ONU   par l’Assemblée générale intervient après que la Société internationale du SIDA   (IAS) ait annoncé la semaine dernière son intention de convoquer la Conférence internationale sur le VIH  /SIDA   en 2012 à Washington, la première de ce genre depuis 1990.

L’assemblée s’est engagée en 2006 à réaliser avant 2010 l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soin et de soutien pour les personnes atteintes du VIH  /SIDA  , ce qui exige une dépense annuelle de 25 milliards de dollars pendant les deux prochaines années.

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