Congo : Composez le 115 pour sauver la vie d’un enfant
Publié le 13 juin 2009 sur OSIBouaké.org
Brazzaville, 11 juin 2009 (Irin) - Au Congo, les secteurs public et privé ont uni leurs forces pour faire en sorte que les téléphones mobiles, désormais quasi omniprésents, servent à sauver la vie de milliers d’enfants qui succombent chaque année à des maladies évitables.
Au Congo, environ 125 enfants sur 1 000 meurent avant l’âge de cinq ans, et la moitié d’entre eux, avant leur premier anniversaire. Dans huit cas sur 10, ils succombent à des maladies faciles à soigner : le paludisme, la diarrhée, les infections respiratoires, la malnutrition.
Grâce au lancement d’une assistance médicale téléphonique gratuite par le gouvernement congolais, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et un opérateur de téléphonie mobile, des professionnels de la santé seront désormais joignables 24 heures sur 24 pour répondre à toute question relative à des cas d’urgence pédiatrique.
Bien que le Congo soit peu développé et caractérisé par une pauvreté endémique, les réseaux de téléphonie mobile couvrent près de l’ensemble de son territoire et la plupart des habitants ont facilement accès à un téléphone.
« C’est un service permanent tout à fait opportun, qui va permettre aux gens d’obtenir gratuitement des informations sur la manière de réagir en cas d’urgence lorsqu’un nourrisson est malade, ainsi que des astuces sur les soins à prodiguer aux enfants », a indiqué Koen Vanormelingen, représentant de l’UNICEF au Congo.
Ce service « permettra d’obtenir des informations immédiates dans les moments où l’ignorance est source d’anxiété et d’incertitude », a déclaré Emilienne Raoul, ministre de la Santé. « Notre politique consiste à prévenir les maladies et à prolonger le plus possible la vie des enfants. Cette stratégie va servir à compléter d’autres stratégies conventionnelles en place ».
Les personnes qui appelleront recevront des conseils sur la manière de reconnaître les maladies dont leurs enfants sont atteints et d’y réagir, et sur les centres médicaux adaptés, situés près de chez eux.
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