Les tradipraticiens veulent leur implication dans les systèmes de santé

Publié le 6 décembre 2008 sur OSIBouaké.org

Afriqueenligne.fr - Dakar - 05/12/2008

Des organisations internationales de médecine traditionnelle d’une quinzaine de pays d’Afrique, d’Indonésie, de la France et des Etats-Unis d’Amérique, ont manifesté leur colère ce vendredi matin à Dakar, au Sénégal, par une marche, afin de protester contre leur non-implication dans les systèmes de Santé et demander une parfaite collaboration entre la médecine moderne et celle traditionnelle, a-t-on constaté sur place.

La marche internationale a réuni des tradipraticiens de Santé, venus d’Afrique du Sud, de Guinée Bissau, du Zimbabwe, de Gambie, de la République démocratique du Congo, du Nigéria, d’Ouganda, du Togo, du Kenya, du Mali, d’Indonésie, de la France, des Etats-Unis, du Cameroun et du Sénégal.

A la fin de la marche, qui a duré deux heures, les manifestants ont remis un mémorandum au Comité directeur international de la Santé, dans lequel ils ont formulé plusieurs recommandations. Il s’agit de l’implication des guérisseurs traditionnels reconnus et l’organisation de supervision des activités des guérisseurs dans la recherche et la prévention du VIH  /SIDA  , leur formation, la légalisation de la médecine traditionnelle dans tous les pays, ainsi que la reconnaissance que les traitements et les soins aux personnes séropositives devraient inclure les thérapies traditionnelles de guérison sûre et efficace.

Pour le directeur de l’association internationale de Promotion de la Médecine traditionnelle (PROMETRA), Dr Eric Gbodossou, la solution africaine à la pandémie du VIH  /SIDA   est entre les mains des guérisseurs traditionnels, car ils sont plus accessibles dans la fourniture de soins de santé.

Il considère que 85% de la population de l’Afrique subsaharienne s’adressent à ces guérisseurs pour leurs problèmes de santé.

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