Que faire des propos négationnistes sur le sida ?

Publié le 24 août 2008 sur OSIBouaké.org

Paris, le 22 août 2008

Que faire des propos négationnistes sur le sida   ? Cette question n’est pas nouvelle, elle coexiste avec l’épidémie depuis les débuts. En ce mois d’août 2008, elle se repose à nouveau, par l’intermédiaire inattendu de Médiapart, un "site d’information" aux prétentions intellectuelles.

Les arguments des négationnistes sont toujours les mêmes, et l’objet de cette brève n’est pas d’y répondre. Après un moment de réflexion, j’ai choisi de publier ici ces propos horrifiants, essentiellement pour deux raisons :

  • Parce que nous avons défendu la liberté d’expression dans les colonnes de notre blog (grâce à Chomsky qui est venu ouvrir nos fenêtres), alors même qu’elle semble bien écornée par l’été 2008 ;
  • Parce que cela montre combien ces "croyances" populaires ne sont pas l’apanage des africains ou de catégories de population plus ou moins analphabètes, mais s’expriment sur un site français qui se veut "intellectuel" et vaguement élitiste (Proposition de sujet pour le bac philo de l’année prochaine : Le "participatif" est-il un élitisme ?). Ces constats ont par ailleurs déjà été fait en matière de négationnisme de la Shoah, ils restent valables en matière de lutte contre le sida  .

Personnellement, j’ai été vraiment choquée au fil de ces lignes, et aussi surprise de voir resurgir des débats d’arrière-garde se référant aux thèses de Duesberg qui ont plus de 20 ans. Mais dans l’époque actuelle, je vois un intérêt à faire sortir de type d’article des lieux confinés où ils se développent, pour leur permettre de rencontrer le regard critique des lecteurs de notre blog, en Côte d’Ivoire, dans toute l’Afrique et en Europe, qui ont leur intelligence comme arme, et malheureusement une réelle expérience des effets d’un virus que les négationnistes qualifient de "science fiction".

Ce choix de publier ledit article de Médiapart sur le site de OSI Bouaké est discutable. Vous pouvez m’adresser vos commentaires et arguments.

Sand


Sida   : le début de la fin de l’arnaque du (20ème) siècle ?

21 août 2008 - Par Vincent Verschoore, Technico-commercial, gérant de TPE dans le secteur informatique industrielle, Crèches-sur-Saône - France

Ce billet est politiquement incorrect, vous aurez été prévenu...

Début août se tenait à Mexico la 17ème conférence mondiale sur le Sida  . Fournir un traitement antirétroviral, combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH  , renforcer les systèmes de santé, trouver un vaccin contre le VIH  , et répondre plus largement aux droits humains des personnes vivant avec le VIH   ont été au nombre des grands thèmes débattus lors de la conférence, qui était la première à se tenir en Amérique latine.

En 2007, l’ONUSIDA   annoncait une baisse des morts du Sida   :

"Le nombre de morts du sida   a baissé en 2007 pour la deuxième année consécutive après une hausse continue pendant plus de vingt ans, selon l’Onusida  , qui souligne que l’épidémie semble atteindre un palier grâce aux trithérapies et à la stagnation du nombre de nouvelles infections au virus HIV dans beaucoup de pays."

En septembre 2007, la firme pharmaceutique Merck & Co a annoncé la décision d’arrêter leur essai clinique d’un vaccin contre le VIH  . Cette décision était basée sur le fait que, parmi les quelque 3.000 participants à ce test clinique, la séropositivité est apparue plus fréquemment chez les vaccinés que dans le groupe contrôle traité par un placebo.

Le 11 juillet 2008 le Financial Times annonce que la firme Roche annonce la décision de suspendre toute recherche sur de nouveaux médicaments contre le VIH  .

Le Docteur Peter Piot, médecin belge qui assumait, depuis sa création en 1995, la position de Directeur Exécutif de ONUSIDA   à Genève, a pris récemment la décision de ne pas demander le renouvellement de son mandat.

Kevin de Cock, qui dirige le département VIH  /SIDA   à l’Office Mondial de la Santé, dans le journal The Independent du 8 juin 2008 :

"L’Office Mondial de la Santé a accepté le fait que la menace d’une épidémie hétérosexuelle mondiale du SIDA   a disparu » ; et que « la stratégie promue par les principales organisations du SIDA   pour la prévention universelle de la maladie a peut-être été mal dirigée ».

Toujours sur base des conclusions de Kevin de Cock, cette fois dans le journal The Guardian du 12 juin 2008 :

« La peur du SIDA   fut la panique de santé publique la plus mensongère, la plus fausse et la plus cynique des 30 dernières années ». « Il est enfin admis, au plus haut niveau, qu’il n’y a aucune menace de pandémie mondiale du SIDA   parmi les hétérosexuels ».

Hérésie ? Non !

Beaucoup le savent, mais cela reste néanmoins une toute petite partie de la population : la théorie officielle de la découverte d’un virus VIH   au début des années 80 qui serait à l’origine du SIDA   (Syndrome d’Immunodéficience Acquise, pour rappel...), et qui depuis lors mobilise des millions d’euros de subventions, des milliers de scientifiques, et génère de beaux bénéfices pour le secteur pharmaceutique, n’est pas une théorie acceptée de tous, y compris dans les milieux scientifiques, loin s’en faut.

Il existe une opinion alternative initiée, juste après la prétendue découverte du VIH  , par un brillant chercheur de Berkeley, le Prof Peter Duesberg http://www.duesberg.com/ .

Depuis lors cette opinion alternative s’est affinée et renforcée au fil des ans et des échecs de la science officielle pour isoler et trouver une parade à ce supposé virus.

Quelques liens utiles (toute petite sélection...) : En français : http://www.sidasante.com/textes/tou...

En anglais : http://www.virusmyth.com/aids/hiv/r... http://www.theperthgroup.com/

Ayant eu la chance de tomber sur le bouquin de Duesberg dès sa sortie, en 1985, j’ai adhéré à son point de vue et suis ce dossier de près ou de loin depuis cette époque, ou on nous promettait l’apocalypse si on osait ne serait-ce que regarder une fille sans mettre une capote (j’avais 22 ans, en plein coeur de cible comme on dirait aujourd’hui..), avec tous les relents judéo-chrétiens que véhiculait (et véhicule encore) ce nouvel eldorado pour chercheurs, technocrates et hygiénistes en tous genres.

Il est important de comprendre que ce qui est mis en cause par les anti n’est pas l’état de déficience immunitaire en tant que tel, qui existe bel et bien de façon spécifique (population riche) ou endémique (population mal nourrie). Est mit en cause, littéralement, la cause de cette déficience immunitaire : les anti ne croient pas (ou doutent fortement) que la cause soit un virus, et certainement pas le VIH  . La cause de la déficience immunitaire est multiple, en gros : abus de produits chimiques et style de vie débilitant au sein des populations dites riches, mal bouffe et absence de soins auprès des populations dites pauvres.

Plus de 20 ans après, mon opinion n’a pas changé :

  • le fameux VIH   n’a toujours pas été isolé (vous pouvez vérifier)
  • l’épidémie n’a pas eu lieu (récemment confirmé apr Kevin de Cock de l’OMS  )
  • le vaccin anti-VIH   semble impossible à trouver (normal, il faudrait déjà avoir un virus à combattre)
  • les anti sont toujours là, et leur nombre augmente
  • le SIDA   est une pompe à fric pharmaceutique, un eldorado pour les chercheurs qui passent leur vie à chercher sans (surtout pas !) trouver,
  • le SIDA   est une arme de contrôle moral
  • Les articles contraires à la pensée unique et politiquement correcte en matière de SIDA   ne sont pas, à de rares expections près, publiés par les médias français, ce qui pose de sérieuses questions sur l’allégience réelle et le professionalisme des directeurs de ces médias.

En conclusion de ce post : un ami, Olivier Clerc, a édité voici deux ans un livre intitulé les 10 plus gros mensonges sur le SIDA  , écrit par le Prof Etienne De Harven. Ce dernier vient de publier l’article suivant, d’ou sont tirés pluseurs des citations en début de ce billet : http://www.olivierclerc.com/welcome...

=VV=

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