Baisse « sensible »… mais non chiffrée sur un anti-VIH

Publié le 15 avril 2007 sur OSIBouaké.org

7 avril 2007

L’OMS   se félicite de la décision des laboratoires Abbott de baisser les prix de ses antirétroviraux de deuxième intention. Ces traitements sont administrés aux patients qui développent des résistances, souvent en raison d’une observance difficile ou insuffisante.

Il s’agit du lopinavir/ritonavir, commercialisé sous le nom de Kaletra/Aluvia. Cette bi-thérapie est reconnue par l’OMS   comme « particulièrement efficace en seconde intention ». La baisse des prix est qualifiée de « sensible » par l’OMS  , qui assure cependant ne pas en connaître précisément le montant. Elle s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’ONU   en faveur d’un accès universel d’ici 2010, aux traitements et aux soins pour les personnes vivant avec le VIH  .

Le chemin pourtant, sera long ! Fin 2005, seulement 1,3 million de séropositifs étaient sous antirétroviraux dans les pays en développement... C’est bien loin des 3 millions que l’OMS   et l’ONUSIDA   s’étaient assignés comme objectif en 2003.

Et dans certains pays d’Afrique Subsaharienne, seuls 5% des malades du SIDA   bénéficieraient de traitements efficaces. Même si, et l’OMS   s’en réjouit, « le nombre des patients (dans le monde) sous traitement antirétroviral continue d’augmenter ». Mais le médicament, même accessible au plus large nombre de patients, ne sera jamais qu’une partie de la solution de la maladie. Le médecin et les infrastructures sanitaires sont indispensables... et presque partout absents dans les pays les plus atteints.

imprimer

retour au site