Sida : l’Unicef exhorte à améliorer la prévention et le traitement d’enfants

Publié le 29 septembre 2007 sur OSIBouaké.org

AFP - Mardi 25 septembre, 16h02 BERLIN (AFP)

L’Unicef a exhorté à améliorer les programmes de prévention contre le sida   destinés aux enfants et adolescents et à élargir l’accès des plus jeunes aux médicaments les plus modernes, mardi à la veille d’une conférence à Berlin des donateurs du Fonds mondial contre le sida  .

Seuls 15% des enfants infectés qui ont besoin de médicaments en reçoivent, souligne l’Unicef-Allemagne dans un communiqué, en appelant à "renforcer les efforts pour améliorer, enfin, le traitement des quelque 2,3 millions d’enfants infectés par le virus du sida  " dans le monde.

"Les enfants continuent d’être désavantagés dans le combat contre le sida  . Des centaines de milliers de filles et garçons meurent parce que les médicaments et le personnel de santé font défaut", a déploré la présidente d’Unicef-Allemagne, Heide Simonis.

L’organisation, qui réclame pour les plus jeunes un meilleur accès aux tests de dépistage, appelle en particulier à renforcer la prévention pour les filles, bien plus souvent infectées que les garçons. "En Côte d’Ivoire et au Kenya, dans la tranche des 15-24 ans, les filles sont cinq fois plus nombreuses à être infectées", souligne l’Unicef.

Des donateurs du monde entier se retrouvent à Berlin mercredi et jeudi pour remplir les caisses du Fonds mondial de lutte contre le sida  , la tuberculose et le paludisme pour la période 2008-2010.

Après avoir sondé les donateurs (gouvernements et organisations diverses) ces dernières semaines, Berlin et le Fonds espèrent pouvoir collecter entre 7 et 8 milliards de dollars de dons.

"Les pays donateurs doivent tenir leurs promesses", a souligné Mme Simonis.

Quelque 330.000 enfants touchés par le sida   meurent chaque année et un enfant est contaminé chaque minute, soit 530.000 jeunes de moins de 15 ans en 2006, souligne l’Unicef, alors même que "le traitement des enfants infectés par le sida   est aujourd’hui plus simple et moins onéreux qu’auparavant".

Les nouveaux traitements combinés, associant trois antirétroviraux sous la forme d’un comprimé à avaler ou dissoudre et plus pratiques que les sirops qui doivent être conservés au froid, coûtent 46 euros par an et par enfant, insiste l’organisation.

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