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Rwanda : Une aide alimentaire pour les personnes séropositives sous ARV



Kigali, 12 mars 2009 (PlusNews) - Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies au Rwanda va élargir son programme alimentaire pour les personnes séropositives sous traitement antirétroviral (ARV  ), pour aider ces dernières et leurs familles à avoir un régime alimentaire équilibré.

L’objectif du PAM est de tripler le nombre de ses bénéficiaires. « Nous envisageons d’inclure 10 000 bénéficiaires [supplémentaires] au programme avant la fin de l’année », a dit à IRIN/PlusNews Abdoulaye Balde, directeur du PAM au Rwanda.

Environ 5 000 personnes participent actuellement au programme. L’élargissement de l’aide entraînera une augmentation du nombre de sites d’approvisionnement alimentaire, de 61 à 138, ainsi que du nombre de districts couverts, de 18 à 30. Les partenaires du PAM incluent la Fondation Elizabeth Glaser pour le sida   pédiatrique et les organisations Partners in health et Family health international.

Depuis que son épouse est décédée de complications liées au VIH   il y a quatre ans, Peter Hashaka, un chauffeur de taxi, s’est occupé seul de sa jeune famille. Depuis, un de ses enfants et lui-même ont été dépistés positifs au VIH  .

Il a expliqué à IRIN/PlusNews que trouver de quoi nourrir sa famille était très difficile jusqu’à ce qu’il rejoigne le programme « Nourriture pour la thérapie ARV   » il y a quatre mois. « Chaque semaine, nous recevons des vivres comme du riz, des haricots et parfois du poisson en conserve ».

Un régime alimentaire trop pauvre affaiblit les défenses immunitaires du corps contre le virus, accélère la progression du VIH   vers le sida  , et rend difficile la prise de médicaments, qui peuvent stimuler l’appétit. Une nutrition plus riche peut aussi aider à diminuer les effets secondaires des médicaments et à encourager l’observance du traitement.

Quelque 45 000 Rwandais reçoivent des ARV  , mais en raison d’une croissance démographique élevée, d’une perte de productivité des sols due à de mauvaises méthodes agricoles, et d’un climat erratique, le pays ne produit pas suffisamment de quoi nourrir ses populations ; d’après le PAM, un tiers de la population serait sous-alimenté.


Publié sur OSI Bouaké le vendredi 13 mars 2009

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