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Ameliorer l’accès au traitement du VIH



unicef.org, 20 Fevrier 2009

Une vingtaine d’enfants seulement recevaient un traitement antirétroviral au Lesotho. Trois ans plus tard, grâce au partenariat de l’UNICEF avec le Collège Baylor de médecine dans le cadre de l’Initiative internationale en faveur des enfants porteurs du VIH  , près de 2500 enfants ont pu être traités.

Malibe fut l’un des premiers enfants à bénéficier de l’Initiative. Il reçoit des médicaments antirétroviraux gratuits et des pédiatres l’examinent soigneusement pour s’assurer qu’il suit correctement son traitement.

De plus, les docteurs vérifient également la présence de pathologies associées au virus.

« Nous ne ferions pas notre travail si l’on ne soignait pas tout ce qui peut l’affecter, » dit un pédiatre, Dr Rajesh K. Daftary. « C’est pourquoi, en plus du traitement contre le VIH  , nous devons également le traiter contre la malnutrition. C’est ainsi que nous lui donnons du Plumpynut, qui est aussi connu pour ses qualités de produit alimentaire thérapeutique prêt à la consommation. »

L’importance capitale du diagnostic précoce

Dans un pays où un quart de la population adulte vit avec le VIH  , il reste beaucoup à faire.

La possibilité d’établir un diagnostic précoce du VIH   chez les nourrissons dès l’âge de six semaines a représenté une avancée cruciale. Dans le passé, il fallait attendre dix-huit mois avant le test.

En 2006, le diagnostic précoce était offert dans six centres pilotes. Aujourd’hui, 115 centres de santé offrent le test et quatre-vingt-dix pour cent des enfants nés de mères séropositives le subiront.

Les centres ruraux offrent des soins

Un autre problème dans ce pays montagneux est de fournir des soins médicaux aux populations qui vivent dans des endroits difficiles d’accès.

Depuis le lancement dans le pays de la campagne « Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA   », il y a trois ans, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH   (PTME  ) a été renforcée et l’accès au traitement en faveur des enfants vivant dans les régions montagneuses a été élargi.

Aujourd’hui, même les centres de santé isolés ont la capacité d’offrir des services de PTME   du VIH   et des traitements antirétroviraux aux enfants. Au centre de santé de Tsekere, à cinq heures de route de la capitale Maseru, un pédiatre vient, une fois par mois, épauler le personnel médical local.

Le Lesotho montre de manière concrète qu’il est possible d’élargir l’accès au traitement et d’offrir des services gratuits aux femmes et enfants séropositifs au VIH  


Publié sur OSI Bouaké le vendredi 20 février 2009

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